Toi aussi parfois tu te dis que tu n’es pas une bonne maman ?
- aurélie d'albignac
- 15 mai 2023
- 2 min de lecture
S’il est un « rayon » où l’on doute et on culpabilise souvent (pour ne pas dire tout le temps), c’est celui de l’éducation de nos chérubins.

Maintenant ma fille est grande mais cela ne m’empêche pas de me dire parfois que j’aurais dû plus l’écouter, mieux l’accompagner…
Quand tout à coup je me rappelle mon principe : « J’élève mon enfant du mieux que je peux et c’est déjà très bien ! »
Si je peux te donner quelques conseils pour réenchanter ta vie, les voici :
1. Les laisser faire leurs expériences
Cela signifie qu’il faut laisser nos enfants vivre l’inconfort de certaines sensations et émotions comme être en colère, avoir peur, ne pas obtenir tout de suite ce qu’ils désirent, même si on doit prendre sur nous !
Car si je réponds trop vite à mon enfant afin de lui épargner cet inconfort, je le prive de l’expérience nécessaire qui l’aidera, plus tard, à affronter toutes les autres expériences de sa vie.
Si, au contraire, je l’aide à y faire face et le soutiens, sans vouloir anesthésier immédiatement ses sensations inconfortables, alors je suis « suffisamment bon » pour mon enfant et je sais que j’œuvre pour son développement futur.
2. Parce que c’est notre projet !
Que veux-tu pour ton/tes enfant(s) ?
Notre envie de couple d’avoir un enfant ne sous-entend pas que nous ayons, tous les deux, les mêmes attentes pour l’enfant à venir donc mieux vaut en avoir parlé avant.
Par exemple, le respect de la politesse sera essentiel, voire obsessionnel pour l’un des deux parents, là où l’autre n’en fera pas son cheval de bataille.
Dessinons donc les contours des enjeux éducatifs importants que nous voulons voir advenir a minima.
Partant de là, si notre chemin éducatif est pavé de respect, de cohérence, de constance et d’alignement, nous avons toutes les chances de réussir à atteindre notre objectif éducatif. Attention, nous ne sommes pas des surhommes/surfemmes, et notre cohérence comme notre alignement vont en prendre un coup de temps en temps.
Et c’est OK ! Respectons aussi le fait que nous sommes, nous-mêmes, en apprentissage.
3. Faire ami ami avec ses émotions
Il est intéressant de mettre en place quelques stratégies d’adaptation simples qui permettent de mieux apprivoiser les émotions qui nous traversent et de trouver un équilibre juste entre trop retenir ou trop extérioriser une émotion.
Voici trois axes possibles :
1.Respirer et ressentir les sensations corporelles.
2.Identifier les moments, les mots, les actes, tous les stimuli qui activent votre émotion, afin d’en trouver la racine.
3.Renforcer l’estime de soi et stopper l’autodénigrement, la dévalorisation et la culpabilité.
N’oublions pas que l’enfant apprend par mimétisme.
Et je vous souhaite à toutes une belle fête des mères !!
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